20 Avril 2014
Hola chicas y chicos,
Me voilà de retour à Santiago, après mes deux semaines champêtres.
Je suis revenue dans la capitale car je pars demain à La Serena, à environ 7h de route, au nord de Santiago. C'est une ville balnéaire, au bord du Pacifique, et surtout la porte d'entrée de la Vallée de l'Elqui qui présente plusieurs caractéristiques : c'est un endroit réputé pour la clarté de son ciel et ses dizaines d'observatoires astronomiques, c'est aussi de la bas que vient le pisco, il y a énormément de vignes pour produire une des fiertés nationales du Chili (même si le Pérou n'est pas d'accord), et pour finir, c'est là ou viennent les extraterrestres quand ils visitent le Chili. Beaucoup de communautés ésotériques se sont donc installées pour être au plus près des petits hommes verts. Fallait que je vois ça !
Mais mon arrivée à Santiago n'a pas été simple, j'ai l'impression d'avoir passé ma journée dans les transports. Départ ce matin à 9h de ma campagne. Bus jusqu'au village. Puis autre bus pour la ville la plus proche. Metro ensuite (environ 50 min) jusqu'à Vina. Je n' avais pas envie de pousser jusqu'à Valparaiso pour découvrir la ville en si piteux état ( depuis j'ai vu des photos, ça me fait vraiment mal au coeur). Je comptais passer le dimanche à la plage, et prendre le bus pour La Serena demain matin, de Vina. Mais pas de bus, ou alors seulement à 21h pour une arrivée à 4h du mat. Et ça, non merci, deja donné.
On me dit de partir de Santiago car il y a plus de bus. Ok. Sauf que c'est la fin de we de Pâques (au Chili c'est le vendredi qui est férié) et tous les bus sont pleins. J'ai fini par arriver vers 17h30. Alors qu'à vol d'oiseau, ce matin à 9h j'étais à 100 kms de Santiago !
Il faut que je vous raconte l'expérience que j'ai vécue pendant deux semaines. Par épisode ! A suivre....